4 résultats trouvés avec une recherche vide
- Quand le corps résiste à lâcher son stress
Ça parait curieux non ? Tous les jours, nous vivons. Certaines expériences sont fluides et motivantes et d’autres sont une source de stress et sont inconfortables. Parfois lorsqu’on vit une situation difficile, le corps et l’esprit mettent en place des stratégies/des comportements pour assurer notre survie, pour nous permettre d’aller de l’avant. Sauf qu’avec le temps, notre environnement change, nous évoluons et même si à ce jour il n’y a plus de danger, nous continuons à fonctionner avec une certaine hypervigilance qui n’a plus lieu d’être. Et aussi, tout Changement peut générer du stress (peur de l’inconnu, peur de ne pas pouvoir tout contrôler, peur de risquer que ça devienne pire, …) et parfois le corps ou le mental peut estimer que l’effort du Changement n’en vaut pas la peine et qu’il préfère pour l’instant rester dans du connu. En séance de kinésiologie, nous travaillons à identifier et conscientiser ces comportements de survie, de compensation ou d’anticipation. Nous aidons le corps à s’en libérer en créant la sécurité intérieure nécessaire pour lui permettre d’oser adopter un nouveau comportement plus adéquat au moment présent. 1) Premier exemple : une jeune femme de 17 ans vient en consultation car elle n’arrive pas à faire du tri dans ses affaires. Elle garde toujours tout et a une peur bleue de jeter quoi que ce soit. Elle se demande ce qu’elle risque de jeter un jeans qui ne lui va plus, elle se dit qu’elle ne risque rien, au pire elle en rachète un à sa taille, mais c’est quand même toujours inimaginable pour elle. En creusant, nous avons révélé que lorsqu’elle avait 6 ans, sa famille a prévu de déménager et un jour qu’elle était à l’école, ses parents ont fait un très gros tri dans sa chambre qu’elle partageait avec sa sœur. Donc en rentrant, cette petite fille découvrait qu’une partie de ses jouets et affaires manquaient. C’était un choc. Mais dans le rythme du moment et entendant ses parents lui répéter que sa tristesse n’était rien et qu’il fallait aller de l’avant, la petite avait enfoui ses émotions profondément car ils n’avaient pas leur place à ce moment-là dans la famille. En réalisant ça, la jeune femme a eu un flot de tristesse et de larmes. Nous avons entendu et laissé la place à cette émotion. Une fois quelques équilibrations faites, la cliente est repartie à la maison sereine et consciente que dès à présent, c’est elle qui décidera de ce qu’elle aimerait donner plus loin ou bien garder en toute sérénité. Le corps ici, a permis de se souvenir du choc passé jusqu’au jour ou la cliente prendrait le temps pour accepter que la situation a été difficile pour elle et laisser vivre l’émotion liée. 2) Deuxième exemple : un homme de 55 ans et marié, vient en consultation car il a mal au dos. En explorant la thématique, nous réalisons qu’il a mal au dos depuis le décès de sa maman, il y a 4 ans. Sa maman était une personne très attentionnée et aidait souvent son fils dans divers domaines de vie (elle s’inquiétait souvent pour lui et téléphonait régulièrement pour prendre des nouvelles et proposer son aide). Seulement, quand elle est partie, le client a ressenti un grand vide affectif (malgré sa situation de couple stable depuis plusieurs années). Le corps a ressenti un vide et un manque. Quand j’ai demandé quel était l’avantage de cette douleur chronique, le client m’a d’abord répondu « aucun ! » sans hésitation. Et en y réfléchissant, nous réalisons que son épouse porte plus d’attention à lui et semble plus soutenante et aidante à son égard d’après le client. Donc ici nous voyons clairement pourquoi le corps a autant de difficulté à laisser aller ses tensions et ses douleurs alors qu’il y voit tant d’avantages de les garder. Le travail était donc de renforcer son attention vis-à-vis de lui-même, cultiver une relation un peu différente avec son épouse et accepter d’augmenter son autonomie affective. 3) Troisième exemple : une enfant de 5 ans qui a une sensation d’étouffement, et de manque d’air, de confiance et de fatigue lorsqu’elle doit aller dans une nouvelle étape/environnement. Dans l’anamnèse nous notons qu’elle est née par césarienne car elle avait le cordon autour du cou. La naissance n’a donc pas pu se faire par voie basse, puisque chaque fois que le bébé et la maman poussaient pour l’amener à la sortie (et donc le début d’une nouvelle étape de vie), le bébé s’étouffait, manquait d’oxygène et s’épuisait. La mémoire cellulaire, le corps, ici a un souvenir d’un vécu traumatisant, où il a été en mode survie pendant quelques minutes jusqu’au moment de l’intervention. Il a dès lors gardé ces symptômes comme « réflexe de survie » qui ressurgissent dans des situations qu’il perçoit comme similaires (rentrée scolaire, c’est-à-dire quitter l’environnement cocon de maman, quitter le nid à l’âge adulte, etc). Ici, il s’agit de dire au corps qu’il est en vie et que l’environnement est différent et qu’il a toutes les compétences pour aller au bout de son étape de manière sécuritaire et confortable. Pour résumer, le corps préfère parfois garder son stress pour plusieurs raisons : Garantir la survie de la personne (une peur est forme de protection) Permettre au corps de se souvenir d’un évènement mal vécu Le stress est devenu « confortable » car il est connu et/ou mis en sourdine Le Changement représente parfois un plus grand stress que le stress de base lui-même. Et vous, quels avantages voyez-vous à garder vos symptômes, angoisses et tensions/douleurs ? Voyez-vous des exemples dans votre famille ou entourage de ce type de mécanisme ? Racontez-moi ! Vous avez aimé ce post ? Partagez-le, invitez des amis à liker la page, encouragez vos proches à aller consulter s’ils vivent quelque chose de difficile ! On mérite tous une vie agréable 😊 𝐉𝐌 𝐊𝐢𝐧𝐞𝐬𝐢𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 Jennifer Gaillard-Malherbe Thérapeute agréée ASCA et APTN Ch. des Collines 2b - 1950 Sion Séances sur rdv au 078 878 23 37 ou sur www.jmkinesiologie.com
- Combien de séances de kinésiologie faut-il pour aller mieux ?
Et là, vos yeux migrent en vitesse au fond de l’article pour y chercher un chiffre… pas vrai ? D’abooooooooord… observons déjà les différents ingrédients. La kinésiologie Rappelons-le, c’est une thérapie qui va questionner la mémoire cellulaire, mettre des mots sur certains blocages et parfois mettre le doigts sur des vieux traumatismes qui refont surface à un moment donné dans nos vies. Il ne s’agit pas d’une prise de sang pour quantifier votre taux de cholestérol où le résultats sort sous forme de chiffre à virgule dans les 10min et que l’on compare à une norme et où selon comment une supplémentation peut être donnée. Le domaine du stress et des blocages est vaste, les recherches de pistes sont infinies et le travail est parfois plus subtile et complexe et délicat à explorer. Le stress Il est multifactoriel Il peut se révéler sous différentes symptômes et intensités, et même parfois passer complétement inaperçu (dissociations, dénis,…) La manière dont chaque personne régule son stress et ses émotions est unique Être la de manière chronique ou ponctuelle Il peut venir et repartir à des moments logiques et/ou parfois semble là pour aucune raison Et si la thématique stressante semble « réglée », parfois on est surpris de la revoir venir nous bousculer à nouveau des années plus tard… Le facteur humain Chaque humain est différent… oui, mais vraiment vraiment pour de vrai différent ! Les ressources et capacités d’introspection et de mise en action sont variables La disponibilité des clients à aller dans le changement est variable et/ou parfois momentanément limitée (trop de travail, gestion familiale, rôle de proche aidant, finances, croyances limitantes, imprévus de la vie, (non)soutien de son entourage, religion, etc.). Et tout comme chaque client.e est différent, chaque thérapeute l’est aussi. Il est important de trouver LE ou LA thérapeute avec qui le feeling passe bien (même merveilleusement bien, dans l’idéal) Et la notion de subjectivité est à mentionner : que signifie « aller mieux » ? et à quel moment est-ce que je sais si « je vais mieux » ou pas ? et si c’est « assez mieux » ou « pas encore assez mieux » ? Le corps Parlons-en, du corps, puisqu’il est quand même l’acteur principal ! Il doit se sentir prêt, lui aussi, à laisser aller le stress (ça parait étrange de dire ça ? Ce sera le sujet d’un prochain article 😊) Se sentir en sécurité et en confiance (avec le thérapeute, le lieu et le thème abordé) Ingrédients complémentaires Et rajoutons encore quelques ingrédients « last but not the least, derniers mais pas des moindres » qui favorisent les chances de guérison : La disponibilité à vivre le soin (s’impliquer dans le processus) Sa capacité à mobiliser ses ressources (intrinsèques et extrinsèques) Sa patience (car quand on veut juste que ça aille vite, on loupe parfois des étapes importantes de l’intégration et de la conscientisation) Donner une chance à l’amélioration (ça aussi ça vous surprends que je vous le mentionne ? Et bien c’est simple, c’est traduit par la phrase fréquemment entendue « j’ai toujours tout raté dans ma vie, je ne vois pas comment aujourd’hui ça peut possiblement être différent », phrase qui programme le pire et donc le corps est conditionné à vivre le pire…). Recette unique Donc la recette du soin, comment dire, elle est unique à chaque individu et même unique à chaque thématique de chaque individu. Si nous partons du principe que les ingrédients ci-dessus sont déjà prêts sur notre plan de travail, alors nous allons ensuite nous demander ce que le.la client.e attends comme résultat à la fin du travail, car suivant si la personne souhaite un travail précis et ponctuel ou en profondeur, l’axe de travail ne sera pas le même. Exemples Quelques exemples de problématiques concrètes : 1) Une thématique précise Certaines personnes viendront avec une seule demande qui se vit à un moment donné précis dans le temps et qui n’aura pas de lien de conséquence avec les reste de leur quotidien : préparer un entretien d’embauche, passer son permis de conduire, par exemple. Le.la client.e ne souhaite pas trop aller creuser l’origine de ses difficultés mais simplement avoir des outils pour mieux gérer son stress sur le moment. Là, il est fort possible qu’en une séance nous puissions répondre à la demande 2) Un mal-être diffus Le.la thérapeute et le.la client.e doivent parfois prendre un peu temps pour clarifier la demande, cibler les besoins et définir un objectif de soin sur le court terme (séance) et le long terme (au terme du suivi de plusieurs séances). Quand c’est diffus, il y a la plupart du temps plusieurs grandes thématiques à explorer et travailler. Par exemple : confiance en soi + difficultés avec son chef + fatigue chronique + douleurs de dos + peur du jugement + gestion des émotions + blessures dans l’enfance. Ce joli package listé n’est en rien exagéré, il est même très courant. Voyez ici, que même si le corps est un tout et que tout est interconnecté et lié, en une seule séance, le.la thérapeute ne peux pas vous guider dans des solutions et des soins pour le tout en une fois. On prend une porte d’entrée, on explore, on équilibre, on fait le point à la prochaine séance, on retravaille, on explore un autre aspect etc.. La stratégie ici est de travailler en profondeur pour régler les blessures et les blocages en fond pour que la surface de la vie s’apaise et durablement. Ici on sera dans des suivis de durée très variables, ce qui est sûr c’est qu’il faudra plusieurs séances (entre 3-4 séances au minimum, une dizaine de séance idéalement, et parfois certaines personnes viennent sur du long terme, c’est-à-dire 1x/2 mois sur plusieurs années par exemple) 3) Quid des thématiques telles que la dépression ou le burnout ? Ces thématiques sont très complexes car le mal-être est clairement multifactoriel et surtout lorsqu’il est diagnostiqué il y a déjà des mois voire des années que le stress est présent ! Donc on rejoins l’exemple précédent, un suivi pour travailler de manière globale pour une introspection profonde et ainsi imaginer un mieux-être plus ancré et durable. 4) Enfants, bébés en consultations Ah le sujet qui fâche… j’en parlerais dans un prochain article, car le thème mérite une explication détaillée à part entière. Mais pour la piste, la problématique des enfants est un problème qui vient des parents … si si … mais je vous avais prévenu, c’est un sujet qui fâche hihi… Alors ? Combien de séances de kinésiologie sont recommandées pour aller mieux ?Gardons en tête : Lorsque le thérapeute rencontre pour la première fois ses client.e.s, il y a un lien thérapeutique qui doit se créer, et croyez-le ou non, il n’est pas naturellement là, pas toujours en tout cas. Certain.e.s client.e.s s’ouvrent plus ou moins facilement, et certaines thématiques sont aussi plus ou moins faciles à exposer à un thérapeute que l’on ne connait pas encore (entretien d’embauche, peur des araignées, douleur de poignet chronique VERSUS vécu de viol, fausses couches, violences conjugales, …) vous voyez ce que je veux dire ? Il est donc très difficile de vous dire le nombre de séances qu'il faudra pour traiter une thématique. Et vu que vous avez lu l'article jusqu'au bout, alors je vous partage que personnellement je suis passionnée par l'introspection, intéressée à aborder des sujets vastes aussi à but professionnel et enfin, je suis très sensible à toute forme de stress et donc très investie pour aller l'explorer. Je consulte en kinésiologie d'office environ 6x/an et selon le thème à explorer je complète parfois ponctuellement avec l'hypnose, la biorésonance, les constellations familiales, l'ostéopathie, les consultations psycho-corporelles, etc. Et de votre côté, comment vivez-vous vos démarches d’aller vers le mieux-être ? Quelles sont vos attentes d’une séance ? Et comment est votre investissement à ce moment-là ? Comment savez-vous si vous vous sentez mieux ou beaucoup mieux ? Quels sont les thèmes que vous pensez qu’il est délicat d’aborder chez sa kinésiologue ? Quels thèmes aimeriez-vous pouvoir partager mais n’osez pas encore ? Si vous souhaitez me partager vos avis et expériences j’en serais RAVIIIIE ! Une carte postale anonyme, un mail, un WhatsApp, tous les mots me mettrons en joie ! Merci pour votre interaction ! Un sujet vous intéresse ? Vous avez des questions que j’aimerais que j’aborde lors d’un prochain blog ? Dites-le moi ! 😊 Jennifer Gaillard-Malherbe JM Kinésiologie Kinésiologue diplômée Agréée ASCA et APTN Chemin des Collines 2b 1950 Sion 078 878 23 37 www.jmkinesiologie.com jmkinesiologie@gmail.com
- Quelle différence entre la Kinésithérapie et la Kinésiologie ?
Déjà commençons par leur point commun : "kine" qui signifie "mouvement". Oui dans les deux cas il s'agit d'une branche qui étudie le mouvement. La différence ? c'est l'approche ! La kinésithérapie est le terme français de ce que l'on appelle en Suisse la physiothérapie. C'est une thérapie manuelle qui soigne des blessures physiques (accident, maladie, rééducation périnéale, vestibulaire, etc.). Le mouvement ici est celui des muscles, des tendons, la mécanique du corps. Il faut une ordonnance/prescription du médecin et les séances sont prise en charge par l'assurance de base (LaMal). La kinésiologie quant à elle est une thérapie complémentaire qui aborde les thématiques physiques mais aussi et surtout émotionnelles. Elle utilise le test musculaire qui permet au thérapeute d'aller questionner la mémoire cellulaire du corps. Le mouvement ici est celui de l'énergie vitale qui lorsqu'elle est bloquée par un stress, cela créé un symptôme. Le soin peut être très varié d'une personne à l'autre et d'une séance à l'autre. Selon les besoins du corps, le soin peut être de nature émotionnelle, physique, énergétique. On travaille sur les croyances limitantes, les traumatismes de l'enfance, la confiance en soi, etc. Les séances sont prise en charge par les assurances complémentaires (LCA, voir modalités spécifiques à chaque assurance et chaque contrat patient) et il n'y a pas besoin d'ordonnance ou de prescription. Exemples de motifs de consultations : Je me déchire les ligaments croisés du genou -> physiothérapie/kinésithérapie J'ai des vertiges et la tête qui tourne -> physiothérapie vestibulaire (pour la rééducation physique) et kinésiologie pour l'équilibration émotionnelle J'ai des soucis de digestion depuis que mes parents ont divorcé -> kinésiologie J'ai un poste de travail dans la construction et j'ai des douleurs physiques dues aux ports de charges -> physiothérapie J'ai des problèmes de concentration et de sommeil -> kinésiologie J'ai un mal de dos chronique -> subtilité, premier recours la physiothérapie mais si cela persiste il est bon d'aller voir un.e kinésiologue, l'origine du symptôme ici pouvant être émotionnel. J'ai une maladie dégénérative et ressens une faiblesse musculaire -> physiothérapie J'ai une incontinence urinaire -> physiothérapie spécialisée et parfois la kinésiologie en complément peut être utile pour explorer les causes émotionnelles. Remarque 1 : dans tous les cas, si vous ressentez un malaise ou des douleurs physiques ou émotionnelles, votre médecin traitant reste la première personne à contacter ! Remarque 2 : En kinésiologie nous vous diront que toutes les thématiques (même une fracture) peuvent être travaillées car il existe toujours un lien entre un symptôme et la cause qui est souvent émotionnelle. Personnellement je mise sur l'interdisciplinarité (déformation professionnelle de mes études HES sûrement hihi) et je trouve vraiment utra efficace de traiter une thématique sous plusieurs angles. Ce post vous a été utile ? COmmentez, likez et partagez ! :) Crédit photo : Jérémy Sauterel - Emotions photo
- Comment j'ai connu la kinésiologie ?
Vous savez ce stress paralysant qui nous envahit avant les examens scolaires ? Oui celui-là ! Ca vous rappelle de mauvais souvenirs à vous aussi, hein ? Il était dans toutes mes cellules ! Il me pompait mon énergie et faisait disparaître tout ce que j'avais révisé dès que je me trouvais assise devant ma feuille de test. La kinésiologie, avouons-le, n'était pas une thérapie très connue en Suisse en 2009, mais il y avait un cabinet dans mon petit village. C'était l'infirmière scolaire la thérapeute. À l'époque, aller voir un psy faisait peur au parents: "Oh mon enfant n'est pas fou ! Oh s'il commence un suivi, il sera catégorisé. Il aura des médicaments." autant de fausses croyances que de gens sur terre. Mais j'avais vraiment besoin d'un coup de pouce. Le truc cool dans l'histoire, c'est que j'ai pu aller voir une kiné à la place ! Et ça m'a vachement bien aidé à me libérer de mon stress. À ce moment-là, je me suis dit que c'était un technique qui me convenait vraiment bien et qu'un jour j'aimerais l'apprendre pour aider les autres à mon tour.